Comment organiser sa recherche d’emploi à Melbourne ? Lauriane et Mathieu, deux jeunes Français en Working Holiday Visa en Australie témoignent de leur recherche de jobs dans deux domaines distincts : le secteur des nouvelles technologies, qui correspond à leur parcours de formation, et l’hôtellerie, un domaine « typique » de l’expérience de travail en WHV.
Vous êtes actuellement à Melbourne où vous cherchez du travail : dans quels secteurs (quels types de jobs) et comment organisez-vous votre recherche ?
Nous avions l’espoir en arrivant sur Melbourne de trouver un travail dans l’informatique qui est notre domaine d’activité en France.
Malheureusement, et malgré des profils très recherchés ici, nous nous heurtons à chaque fois au problème du visa. Nous aimerions trouver un contrat de courte durée (de 3 à 6 mois) mais la plupart des entreprises ne souhaitent pas investir sur un étranger pour si peu de temps.
L’option du sponsorship est une possibilité mais nous ne voulons pas rester en Australie plus d’un an. Concernant notre méthode de recherche, nous recherchons les offres à travers le site seek.com.au et parfois sur gumtree ou mycareer.
Sur une trentaine de candidature, nous n’avons reçu que deux appels chacun.
Nos différentes expériences via le helpx ou le homestay nous permettent cependant de rencontrer des gens qui connaissent des gens dans l’IT, donc nous faisons passer nos CV par ce biais également. Pour l’instant, ça n’a pas donné de résultat mais il faut persévérer !
« Des profils expérimentés recherchés dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration »
C’est pourquoi, en parallèle de notre recherche dans l’IT, nous recherchons également dans le secteur de l’hôtellerie et de l’accueil. Nous avons donc chacun rédigé un CV spécifique à ce domaine avec nos maigres expériences, et nous avons passé des journées entières à les distribuer dans les cafés, restaurants de la ville.
L’avantage c’est qu’à Melbourne, il y a des milliers de cafés donc ça augmente les chances de trouver mais l’inconvénient c’est que les patrons ne veulent que des gens expérimentés, même pour la plonge. Du coup, là aussi c’est plutôt compliqué pour nous.
Par contre, pour quelqu’un de qualifié comme un chef cuisinier ou un « barista » -barman expérimenté dans la préparation du café (les gens de Melbourne vouent une adoration au café)-, il me semble qu’il est plus facile de décrocher un boulot.
La part de chance est primordiale, et il ne faut pas hésiter à revenir à la charge plusieurs fois ! Là aussi, ne pas se décourager et persévérer.