La cueillette de fruits et légumes fait partie des jobs incontournables pour tout voyageur en Working Holiday Visa en Australie. L’offre est assez vaste dans les six états australiens, avec une légère prédominance d’opportunités dans le Queensland, en Nouvelle-Galles du Sud et de nombreuses opportunités de cueillette dans le Territoire du Nord.
Autant le savoir d’entrée de jeu : la compétition est parfois « rude » dans certaines localités, et les conditions de travail peuvent être âpres, comme c’est le cas pendant le Wet dans le Queensland et le Territoire du nord. Autres pièges : les salaires horaires, qui ne sont parfois pas à la hauteur de la difficulté des tâches effectuées, et le respect par l’employeur du cadre légal d’exercice, qui peut être ignoré.
Donc, voici cinq points clés à connaître avant de chausser bottes, gants ou chapeaux à filet.
1. Eviter le fruitpicking pendant la saison des pluies dans le nord de l’Australie
A tout « seigneur », tout honneur. Six mois par an, le « Wet » dicte sa loi dans toute la partie nord de l’Australie… Sur la nature, mais aussi sur les hommes. Mieux vaut ne pas s’engager, sans une condition physique irréprochable, et un moral d’acier, dans des travaux agricoles pendant la saison des pluies (novembre à avril) dans les localités suivantes : Broome, Kununurra (Australie-Occidentale), Darwin et Katherine (Territoire du nord), et sur une ligne verticale s’étendant de Cairns à Rockhampton (Queensland). La pire période étant sans doute celle précédant la saison des pluies que les Aussies appellent le « build-up » (octobre, novembre) où le mercure flirte avec la barre des 40°c… Et où tout être normalement constitué implore en principe le dieu aborigène de la pluie, qui, s’il charge le ciel de nuages menaçants, se refuse d’ouvrir les vannes salvatrices à cette saison.
2. Vérifier la date de fin de validité de son WHV, planifier ses heures de travaux agricoles
Cela paraît sans doute très bête… Et pourtant ! De nombreux Français se rendent compte -hélas souvent trop tard- être en passe de dépasser la durée légale de séjour autorisée dans le cadre de leur Working Holiday Visa. Tout aussi embêtant : beaucoup de candidats souhaitant rempiler pour un an en WHV ratent le coche faute d’avoir cumulé suffisamment de temps de travaux agricoles (trois mois). Pour éviter ce désagrément, acquittez-vous de vos « travaux d’Hercule » dans les six mois suivant votre arrivée en Australie. Vous aurez également plus de choix sur les lieux et les types de travaux, ce qui enlèvera sans doute une bonne dose de stress et de pénibilité.
3. Quels pré-requis et démarches pour travailler en fruit picking ?
Quatre pré-requis : disposer d’un Working Holiday Visa (ou autre visa de travail temporaire) en cours de validité, d’un compte bancaire, d’un Tax File Number (TFN) et remplir, pour chaque emploi en fruit picking, une déclaration de TFN. Une « TFN declaration » doit vous être remise par l’employeur : celle-ci lui permet de calculer le taux d’imposition et de déterminer le montant prélevé sur votre salaire. A défaut, le taux maximal s’appliquera.
4. L’employeur est tenu de former l’employé et de fournir les équipements adéquats
Certains travaux de fruit picking requièrent, outre une formation de base, le port de vêtements ou d’équipements de protection. Cette responsabilité incombe naturellement à l’employeur. Mieux vaut passer sa route si votre employeur est « léger » sur le respect des consignes de sécurité ou ne respecte pas des temps de pause.
5. Se renseigner sur le salaire horaire et les options d’hébergement
Les travailleurs en fruit picking sont payés sur une base horaire qui peut varier selon différents critères : pénurie ou non de main d’œuvre, pénibilité, type de travail agricole, saison. Certains exploitants agricoles fournissent le gîte aux travailleurs, d’autres orientent vers des hébergements bon marché.
Pour vous renseigner sur les salaires et les options d’hébegement en fruitpicking, un site web de référence : http://www.harvesttrailgov.au