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10 conseils pour apprendre l’anglais facilement, rapidement et efficacement – Solutions et outils à utiliser, connaître son profil d’apprenant, définir ses objectifs, s’évaluer et suivre sa progression.

1. Utiliser une plateforme d’apprentissage de l’anglais (site, application)

L’arrivée des solutions d’apprentissage en ligne/mobiles a considérablement enrichi la manière d’apprendre l’anglais et les langues étrangères.

Elles offrent aujourd’hui un cadre plus flexible pour démarrer son apprentissage de zéro, se perfectionner, ou même se divertir.

  • Elles intègrent la composante nomade dans l’apprentissage (mobile/fixe)
  • Elles proposent des contenus interactifs et ludiques favorisant la motivation
  • Elles permettent un apprentissage progressif sur les quatre compétences langagières
  • Elles permettent de gérer de manière fluide les interruptions dans l’apprentissage

Les cours et méthodes en ligne répondent également à la problématique des niveaux et des objectifs, en donnant accès à des contenus adaptés aux besoins réels des utilisateurs.

​Ces méthodes peuvent être utilisées en appui ou en complément d’un apprentissage formel (ex : cours de langue en présentiel) ou de manière complètement autonome.

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2. Quel apprenant êtes-vous ?

​Vous êtes-vous déjà posé cette question ? Vous devriez, car elle détermine en grande partie la stratégie d’apprentissage adaptée à votre profil.

Votre « profil d’apprenant » est en partie déterminé par votre type de mémoire :​

  • mémoire à dominante visuelle : vous apprenez et retenez mieux à l’aide de tableaux, images, schémas
  • mémoire à dominante auditive : vous enregistrez mieux les informations communiquées oralement, dans le cadre d’un échange
  • mémoire à dominante kinesthésique : vous retenez et apprenez mieux en « bougeant » (ex : faire les cent pas un livre à la main)

Identifier votre type de mémoire vous permet de choisir le cadre qui vous convient le mieux pour apprendre l’anglais plus rapidement et plus efficacement.

​Si vous avez une mémoire à dominante auditive, vous devrez privilégier les contenus audio et les échanges oraux. Si vous avez une mémoire à dominante visuelle, appuyez-vous sur des documents visuels associant mots et images.

L’intérêt des cours et méthodes d’apprentissage de l’anglais en ligne est de proposer une approche intégrée : ces méthodes sollicitent généralement les différents types de mémoire au moyen de dialogues, éléments visuels, exercices de répétition, et tâches concrètes à réaliser.

3. Connaître son niveau d’anglais avant de se lancer

L’évaluation permet de mesurer la progression des acquis et de ses habiletés de communication, au fil de votre apprentissage de l’anglais. Elle est une composante essentielle de tout apprentissage.

​Avant de vous lancer, évaluez d’abord votre niveau d’anglais. Beaucoup d’apprenants sous-estiment leur niveau, d’autres ont tendance à leur sur-estimer. Il en résulte souvent un choix inadapté de cours ou méthode en ligne.

Pour établir votre niveau d’anglais, passez un « test de positionnement ». (Notre article : « Peut-on apprendre l’anglais gratuitement en ligne ? »)​

Privilégiez toujours les cours et méthodes en ligne qui proposent des contenus adaptés à différents niveaux d’apprentissage.

Pour information, la hiérarchie des maîtrises des niveaux de maîtrise linguistique fixée par le Cadre Européen Commun de Référence pour les langues.

Les 6 échelles de niveau sont matérialisées par trois lettres et six chiffres : A (utilisateur élémentaire, A1-A2) B (utilisateur intermédiaire, B1-B2), C (utilisateur expérimenté, C1-C2)​

4. Définir un objectif clair, réaliste et mesurable

C’est un impératif catégorique si vous voulez que votre apprentissage soit le plus efficace possible. En effet, sans objectif précis, il est difficile de rester motivé et conserver son assiduité et son engagement.

Vous devez fixer :

  1. Un objectif clair et mesurable : par exemple, passer un test d’anglais général (IELTS, TOEFL, etc.), ou atteindre un niveau intermédiaire (B1, niveau recommandé pour être autonome en anglais)
  2. Des attentes de « résultats » réalistes : sauf à être un génie, vous ne pourrez pas atteindre en quelques semaines un niveau de maîtrise avancé si vous êtes débutant. Raisonnez par « pallier », anticipez une progression régulière, et non-fulgurante, afin de rester motivé(e).-
  3. Une durée limitée à votre apprentissage (3 semaines, un moins, deux mois, six mois) en fonction de votre objectif. Cela permet de fixer son attention sur un horizon proche.​

Ex : en six mois, à raison de 30 minutes à une heure d’anglais par jour, vous pouvez valider un niveau A1, voir A2, si vous consacrez plus de temps à votre apprentissage.

Beaucoup interrompent l’anglais faute d’avoir clairement défini un objectif à court et moyen terme.

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5. Évaluer sa progression au fil de son apprentissage

​N’attendez pas la toute fin de votre apprentissage pour évaluer vos progrès en anglais !

Les sites et applications mobiles pour apprendre l’anglais proposent des évaluations intermédiaires, à la fin de chaque leçon/cours, qui permettent de savoir si les notions abordées sont acquises.

Comme nous l’indiquons plus haut, l’évaluation n’est pas une punition, mais le moyen le plus sûr de vous permettre de progresser régulièrement en anglais.Profitez de ces temps d’évaluation pour repérer vos difficultés d’apprentissage (vocabulaire, règle de grammaire, phonétique).

Faites des exercices de renforcement sur les connaissances qui ne sont pas totalement assimilées.

6. Déterminer une chronologie et visualiser sa progression

Comme nous vous l’indiquons en 3., le « temps » est une notion importante dans l’apprentissage. Il doit être perçu comme une ressource limitée.

Du reste, le temps limité que l’on peut consacrer à l’apprentissage de l’anglais reflète les contraintes de la vie moderne.Pour « rationaliser » au maximum votre apprentissage, utiliser un agenda dédié sous la forme d’une « carnet de bord ».

Notez dans votre carnet :​

  • Les plages horaires dédiées chaque jour à l’apprentissage de l’anglais. N’oubliez pas d’exploiter les temps de transport (très utiles si votre mémoire est à dominante kinesthésique)
  • Les ressources à votre disposition (méthode, écoute de programme radio, etc.)
  • Les compétences travaillées (expression écrite, expression orale, communication écrite, communication orale).
  • Les résultats de vos évaluations intermédiaires

Ce carnet de bord permet de « visualiser » vos efforts et est un bon indicateur de progression qui vous permettra de rester investi(e) dans votre apprentissage.

7. Fractionner son apprentissage, miser sur la régularité​

De nombreux théoriciens de l’apprentissage préconisent les méthodes dites « d’hyper-concentration », tenant compte du fait que le temps d’attention porté à une tâche est limité.

N’hésitez pas à fractionner votre apprentissage (par tranche de 25 minutes -alternée d’une période de repos de cinq minutes comme le recommande la méthode Pomodoro) ou à tirer parti de périodes plus courtes (10, 15 minutes) pour progresser. La régularité facilite le processus de mémorisation.

Mieux vaut consacrer 20 à 30 minutes par jour à votre apprentissage que trois heures une fois par semaine.

8. Réaliser des tâches de communication en anglais

Rien de plus motivant que d’intégrer des « activités concrètes » dans votre apprentissage de l’anglais. En effet, plus vous êtes confronté(e) à des situations de communication proches de la vie réelle, plus vous êtes amené(e) à solliciter un répertoire de mots et d’expressions efficaces.

Toute tâche de communication est associée à un but ou un résultat concret : téléphoner pour réserver un billet, remplir un formulaire en ligne pour prendre un rendez-vous, rédiger son CV en vue d’une recherche d’emploi, etc.Ici, l’objectif n’est pas de communiquer parfaitement en anglais, mais de communiquer « efficacement ». Les tâches peuvent être réalisées (c’est-à-dire que le résultat est atteint) même avec une maîtrise approximative de la langue.

Les tâches sollicitent également des compétences qui ne sont pas purement linguistiques, mais qui sont tout aussi importantes.Écrire un e-mail professionnel en anglais permet par exemple d’apprendre à utiliser des formules de salutation et de politesse (compétences sociales), de transmettre une requête (ordre, demande de justification, etc.), de travailler la cohérence textuelle (ordre et sens des paragraphes, etc.)

Comment pratiquer les « tâches » de communication en anglais ? Utilisez les méthodes et outils en ligne à votre disposition. Travaillez également en binôme avec un locuteur natif pour parfaire l’exécution d’une tâche (voir point 10.).

9. Associer l’apprentissage de l’anglais à ses intérêts personnels​

Inutile de potasser un livre sur l’ornithologie en anglais si votre passion est le marketing digital ou le sport.Choisir un sujet qui vous passionne et l’explorer en anglais (au lieu du français) est une méthode complémentaire efficace pour progresser « sans effort ».

Elle permet en effet de mobiliser son attention et son énergie sur un sujet motivant, tout en minimisant l’effort de lecture ou d’écoute (selon la ressource utilisée) associé à l’utilisation de l’anglais.

Vous aimez partager vos opinions sur des sujets particuliers en français ? Identifiez des forums de discussions en anglais et exercez-vous à l’écriture d’opinions/avis en quelques lignes.​

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10. Échanger avec des locuteurs anglophones​

Plusieurs applications mobiles dédiées à l’échange linguistique permettent de trouver gratuitement des locuteurs anglophones avec qui converser.

Les sites de petites annonces permettent également de trouver facilement des anglais « natifs » près de chez vous.Pour améliorer votre anglais conversationnel, rien ne remplace les échanges avec des locuteurs anglophones natifs.​

Article de Laurent Ozn'Z

Expert de la recherche d'emploi à l'international, passionné par l'Australie et la Nouvelle-Zélande, je suis le créateur de Australienzelande.fr et Travail-Australie.fr, deux sites consacrés aux opportunités de travail et d'immigration en Oz et NZ. Je suis l'auteur du guide "Médecin en Australie" (107 pages, 2015), guide d'orientation professionnelle pour les médecins francophone souhaitant exercer et émigrer en Australie. Si vous souhaitez témoigner sur ce site, y apporter votre contribution ou partager votre expérience, contactez-moi : http://australienzelande.fr/contact

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